Monday, December 31, 2007

مهرجان بغداد السينمائي الدولي الثاني في الصحافة العالمية

الصورة : من حفل الختام ، قاعة المؤتمرات - فندق الميريديان في بغداد

Baghdad savors its film festival
صحيفة لوس انجلس تايمز

Foreign directors stay away, but Iraqi movie lovers see the event as a hopeful sign.
By Kimi Yoshino, Los Angeles Times Staff Writer December 28, 2007
BAGHDAD -- Armed guards frisked attendees at two separate checkpoints and foreign directors skipped the four-day event out of safety concerns.But with its red carpet, half a dozen television crews circling like paparazzi and a roster of 58 films, the Baghdad International Film Festival is rolling on this week to a largely hOrganizers said they expect more than 1,000 movie fans, actors, directors and crew members to stop by the Palestine Hotel-turned-movie theater for the festival, the second since its inception in 2005.The event marks a major departure from cinema during the era of Saddam Hussein, when independent moviemaking came to a standstill and 35-millimeter film stock was banned under international sanctions. The only locally produced movies then were government-sponsored. At the same time, there were more than a dozen theaters that featured family-friendly foreign films. Most have been bombed or closed since the 2003 U.S.-led invasion that drove Hussein from power; only three remain, screening B-grade action movies or skin flicks."The cinemas in Iraq have vanished; it is crippled," said Malik Magtouf, 22, a student at Baghdad's Institute of Management.Although security concerns remain high, the event this week is a hopeful sign for Iraq's young artists, including twentysomething guys sporting "fauxhawks" and women with uncovered heads in makeup and trendy jeans."When you watch and you hear the clicking sound of the movie projector, then you will feel that life has come back to Iraq," said Yahya Allaq, 27, assistant director of "Ahlaam," a film about the lives of three Iraqis during the Hussein regime.Today, Iraq's movie industry is reemerging, said aspiring actress Israa Bassam, 23, sporting pink lipstick and blond highlights in her long brown hair."Now, it's better," Bassam said, noting that there's "new blood" making documentaries and feature films. The festival plans to dole out awards at a closing ceremony Saturday. Instead of Oscar-like statuettes, winning filmmakers will receive a trophy shaped like a date palm with film wrapped around its trunk.Despite the hopeful outlook, none of the 31 foreign directors whose films were accepted into the festival traveled to Iraq. Representatives from the 27 Iraqi films attended.And in an unrelated but grim reminder of the danger facing Iraqis, a well-known actor and television host, Khudair abu Abbas, was in critical condition Thursday after he was shot three times in the chest and arm while entering a factory in east Baghdad.At the Palestine Hotel, logistical problems hobbled the festival. Power outages momentarily stopped movies and equipment failures delayed start times. The frigid indoor temperatures, even by American movie theater standards, forced people to stay bundled in their jackets and scarves.But for filmmaker Allaq, those issues are nothing compared with the challenges the crew faced completing "Ahlaam," a girl's name that means "dreams" in Arabic.During filming in 2004, crew members were kidnapped, beaten and threatened with execution by onetime supporters of Hussein, he said. One sound recorder was shot in the leg. In another incident during the 55-day film shoot, U.S. soldiers, suspecting that crew members belonged to Al Qaeda, interrogated and kept them in jail for four days until the Dutch Embassy helped negotiate their release.The movie's director, Mohamed Daradji, is working on another film about the crew's experiences."My heart is strong now; it is solid," Allaq said. "When you watch a film that you worked to achieve, you feel like a flying angel."Although foreign filmmakers did not attend, Iraqi director Thair Sahlani flew in from the Netherlands, where he has lived for the last 14 years. It is his first visit to Iraq since 2004."I was nervous," Sahlani said. "It was kind of a challenge for me. But I like to see the festival here and the quality of the films. I see a lot of friends. We will be making movies again. I am sure of that."As the new filmmakers and actors embraced the future, members of an older generation said they were happy to pass the torch."We call for all the artistic side to have the initiative to produce and show new films," said Aziz Kareem, a well-known Iraqi comedian from the 1980s. "It will be a resurrection of Iraqi cinema
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Festival/Bagdad: un film français primé


Festival/Bagdad: un film français primé
صحيفة لو فيغارو
Le Festival international du film de Bagdad a couronné, pour sa deuxième édition, un "documentaire-fiction" sur la danse de la chorégraphe et metteur en scène française, Dominique Hervieu."La Danse, l'art de la rencontre", sorte de voyage poétique dans le monde de la danse, a remporté le premier prix devant "Abou Ghraïb et kilo 160" du réalisateur irakien Jamil al-Nafs, a annoncé le président du jury, Akil Mahdi.Le troisième prix est allé à l'Egyptienne Shirin Chaith pour son documentaire sur la vie d'une famille ouvrière, "Le Murmure des palmiers".Le documentaire de M. Nafs, seul présent pour recevoir son prix, raconte pour sa part la fin tragique des 15 membres de l'équipe irakienne de taekwondo qui avaient été enlevés en mai 2006 dans l'ouest de l'Irak alors qu'ils rentraient en car d'une compétition en Jordanie. Les corps de 13 d'entre eux ont été découverts un an plus tard

الصورة :الجمهور في يوم الأفتتاح
Bagdad, un Festival du film pour exorciser les démons de la guerre

موقع سكاي نيت ووكالة بيلجا البلجيكية
Mercredi 26 décembre 2007 il y a 5 j.
(Belga) Un homme en chaise roulante, avec autour du cou un transistor qui énumère les attaques dans un Irak à feu et à sang: cette image a marqué mercredi l'ouverture du Festival du film de Bagdad, résolument placé sous le signe de l'espoir.
"Les films doivent nous permettre d'exorciser nos démons", lance Ammar al-Aradi, président de cette deuxième édition du Festival, organisée à l'hôtel Palestine jusqu'à samedi. Pour M. Aradi, la qualité des productions présentées à cette occasion compte moins que leur contenu: elles dénoncent toutes la violence et veulent transmettre un message d'espoir, dans un pays où presque tous les cinémas ont fermé leurs portes pour des raisons de sécurité. Un court-métrage irakien, "Fréquence interrompue", du réalisateur Saber Shabbi, avait été choisi pour inaugurer cet évènement bisannuel, qui souffre d'un manque criant de moyens. Le film - projeté devant quelques dizaines de spectateurs - raconte la vie de deux hommes désoeuvrés dans l'Irak aujourd'hui: le premier, en chaise roulante, reste un irréductible optimiste malgré les mauvaises nouvelles que crachent son transistor. L'autre se morfond et passe le plus clair de son temps à contempler le plafond de sa chambre. A la fin, l'espoir l'emporte: "tu vois", explique l'infirme à son compagnon, "cette terre aride, qui te semble morte depuis si longtemps, peut encore porter des fruits". Le Festival doit présenter 63 longs et courts-métrages de fiction ainsi que des documentaires provenant du Danemark, de France, d'Egypte et bien sûr d'Irak. "Vingt-sept films ont été tournés par des Irakiens, dont nombre de jeunes. Cela me soulage de voir qu'il y a une relève dans ce pays détruit où tout est à reconstruire, y compris le cinéma", explique M. Aradi. (CLA)

À Bagdad, un festival du film pour exorciser les démons de la guerre

صحيفة وموقع لوديفوار
À Bagdad, un festival du film pour exorciser les démons de la guerreBagdad
-- Un homme en chaise roulante, avec autour du cou un transistor qui énumère les attaques dans un Irak à feu et à sang: cette image a marqué hier l'ouverture du Festival du film de Bagdad, résolument placé sous le signe de l'espoir.

--> -->«Les films doivent nous permettre d'exorciser nos démons», lance Ammar al-Aradi, président de cette deuxième édition du festival, organisée à l'hôtel Palestine jusqu'à samedi. Pour M. Aradi, la qualité des productions présentées à cette occasion compte moins que leur contenu: elles dénoncent toutes la violence et veulent transmettre un message d'espoir, dans un pays où presque tous les cinémas ont fermé leurs portes pour des raisons de sécurité. «C'est pourquoi nous avons choisi comme thème du festival le droit à une vie sûre et stable», poursuit M. Aradi. Un court-métrage irakien, Fréquence interrompue, du réalisateur Saber Shabbi, avait été choisi pour inaugurer cet événement bisannuel qui souffre d'un manque criant de moyens. Le film -- projeté devant quelques dizaines de spectateurs -- raconte la vie de deux hommes désoeuvrés dans l'Irak aujourd'hui: le premier, en chaise roulante, reste un irréductible optimiste malgré les mauvaises nouvelles que crachent son transistor. L'autre se morfond et passe le plus clair de son temps à contempler le plafond de sa chambre. À la fin, l'espoir l'emporte: «Tu vois, explique l'infirme à son compagnon, cette terre aride, qui te semble morte depuis si longtemps, peut encore porter des fruits.» Symbole de la précarité de toute entreprise dans Bagdad naufragé, le film a été brièvement interrompu. Panne de courant? «Non, c'est un crétin qui a débranché la prise», assure un responsable. Avec Tolérance du Marocain Abd Alla Bnena, les spectateurs ont ensuite été transportés à Central Park, au coeur de New York. Deux jeunes Américains y laissent libre cours à leur islamophobie («un bon musulman, c'est celui qui porte un costume orange à Guantánamo») jusqu'à ce qu'ils croisent deux musulmans remerciant Allah de pouvoir vivre aux États-Unis, «terre de liberté». Mais le message risque d'être perdu pour beaucoup: le film tourné en anglais était sous-titré... en anglais. «Je ne comprends pas mais ça ne fait rien. Je sais que c'est bien», se rassure une spectatrice. Le festival doit présenter 63 longs et courts-métrages de fiction ainsi que des documentaires provenant du Danemark, de France, d'Égypte et bien sûr d'Irak. «Vingt-sept films ont été tournés par des Irakiens, dont nombre de jeunes. Cela me soulage de voir qu'il y a une relève dans ce pays détruit où tout est à reconstruire, y compris le cinéma», explique M. Aradi. Ayas Jihad, 25 ans, a tourné pour un millier de dollars un court-métrage qui compare Bagdad à une maison de poupée qu'un garçon démolit «sans raison» à coups de poing, avant de se décider à la rebâtir. «Le plus difficile, c'est de trouver un financement, commente-t-il. Mais j'ai bon espoir que les choses vont aller en s'améliorant pour le cinéma et pour l'Irak, car l'un ne va pas sans l'autre.» «Le cinéma, c'est un peu l'âme de ce pays», poursuit cet étudiant à l'Académie des beaux-arts de Bagdad. Pour Ahmad Rahma, auteur d'un documentaire sur deux journalistes irakiens assassinés en 2004, «le rêve, c'est de pouvoir tourner un jour une comédie qui ne parle pas de la guerre». Ce jeune homme de 22 ans avoue songer à Hollywood, où «c'est toujours le bon qui gagne». «Quand les soldats américains sont entrés dans Bagdad [en mars 2003], je me suis dit que c'était comme dans une production hollywoodienne, mais tout compte fait, j'aurais préféré que ce ne soit qu'un film», dit-il.

Un film français couronné au Festival international de Bagdad

تلفزيون القناة الخامسة الفرنسية تي في سنك ووكالة الصحافة الفرنسية
Un film français couronné au Festival international de Bagdad

Le Festival international du film de Bagdad a couronné samedi, pour sa deuxième édition, un "documentaire-fiction" sur la danse de la chorégraphe et metteur en scène française, Dominique Hervieu.

"La Danse, l'art de la rencontre", sorte de voyage poétique dans le monde de la danse, a remporté le premier prix devant "Abou Ghraïb et kilo 160" du réalisateur irakien Jamil al-Nafs, a annoncé le président du jury, Akil Mahdi.

Le troisième prix est allé à l'Egyptienne Shirin Chaith pour son documentaire sur la vie d'une famille ouvrière, "Le Murmure des palmiers".

Le documentaire de M. Nafs, seul présent pour recevoir son prix, raconte pour sa part la fin tragique des 15 membres de l'équipe irakienne de taekwondo qui avaient été enlevés en mai 2006 dans l'ouest de l'Irak alors qu'ils rentraient en car d'une compétition en Jordanie. Les corps de 13 d'entre eux ont été découverts un an plus tard.

Soixante-trois documentaires ou films de fiction, en grande majorité des courts-métrages et dont 27 provenaient d'Irak, ont été présentés lors de cet événement de quatre jours qui était organisé à l'Hôtel Palestine. La première édition de ce festival bisannuel avait eu lieu en 2005.

Lors de la cérémonie de clôture, le président du Festival, Ammar al-Arradi, a espéré que cet événement, placé sous le signe de l'espoir, "contribue à la renaissance du cinéma irakien et incite le gouvernement à soutenir cette industrie".

Le cinéma était très populaire en Irak dans les années 70 et 80. La guerre Iran-Irak (1980-1988), la première guerre du Golfe (1991) puis les sanctions internationales ont cependant plongé l'industrie cinématographique irakienne, qui remonte aux années 40, dans le déclin.

Après l'invasion américaine en mars 2003, de nombreux cinémas ont été attaqués et brûlés, et la presque totalité sont aujourd'hui fermés.

اختتام مهرجان بغداد السينمائي الثاني 2007


السينما الفرنسية تحصد اهم جوائز في مهرجان بغداد السينمائي الثاني

أ. ف. ب.
خليل جليل من بغداد:استاثرت السينما الفرنسية بابرز جوائز الدورة الثانية لمهرجان بغداد السينمائي التي اختتم فعالياته السبت بحصول فيلميها "سيد فيكتور" و"الرقص فن التواصل" على ذهبيتي المهرجان. فقد منحت الجائزتان الذهبيتان لافضل فيلمين روائي قصير وتسجيلي، الى "مسيو فيكتور" (سيد فيكتور) و"لادانس، لار دو رونكونتر" (الرقص، فن التواصل) للمخرجين جوليان جندور ودومينيك هيرفو. فيما حصل فيلم "ابو غريب والكيلو 160" للمخرج العراقي جميل النفس، على فضية الافلام التسجيلية. ويتناول هذا الفيلم اختطاف اكثر من 15 لاعبا رياضيا في المنتخب العراقي للتايكوندو في منطقة تعرف بالكيلو 160 على الطريق السريع بين العراق والاردن وسوريا ليعثر على جثثهم بعدها في مقبرة جماعية قريبة من المكان ذاته وقد تم قتلهم رميا بالرصاص بعد اختطافهم. وكان للسينما المصرية ايضا نصيب في الجوائز، حيث حصل فيلم "همس النخيل" للمخرجة شيرين غيث على الجائزة البرونزية. واختتمت السبت فعاليات مهرجان بغداد الثاني الدولي الذي استمر على مدى ثلاثة ايام بمشاركة 63 فيلما قادمة من بلدان عربية واوربية، وبرعاية قناة "الحرية" الفضائية التابعة لحزب الاتحاد الوطني الكردستاني. وقد تولى المركز الثقافي الفرنسي في العاصمة بغداد رعاية انشطة الدورة الاولى عام 2005. وقال عمار العرادي رئيس "منظمة سينمائيون بلا حدود" التي تبنت تنظيم المهرجان "رغم المعاناة المالية وقلة الامكانات الفنية تمكنا من تنظيم المهرجان للمرة الثانية" معربا عن امله بان "يكون رسالة الى الجهات الرسمية للاهتمام بالصناعة السينمائية وتقديم الدعم للتجارب الشبابية". واضاف العرادي "نقيم هذه التظاهرة السينمائية لايماننا بالدور الكبير للثقافة السينمائية في اشاعة عوامل الانسانية وبناء الحياة". في حين رأى فنانون عراقيون في اقامة المهرجان رسالة الى الجهات الرسمية للاهتمام مستقبلا بالفن السابع والثقافة السينمائية ودعم دورها في بناء فكري متقدم. وقال المخرج العراقي المعروف عبد الهادي مبارك، ان "مهرجان بغداد يعد رسالة بليغة للمسؤولين والجهات المعنية الرسمية عن اهمية دور السينما في بناء الحياة الانسانية وحضهم على تقديم دعم فني ومالي لمتطلبات هذا العمل الشاق". واضاف مبارك ان "صناعة السينما تتطلب تقنيات عالية وجوانب فنية لا يمكن ان تتوفر بسهولة بدون تمويل ودعم مالي كبير، لكي تبدا عجلة السينما بالدوران مرة اخرى". ووجد منظمو مهرجان بغداد الدولي الثاني للسينما في المشاركة الواسعة والحضور اللافت مؤشرا على تحقيق خطوة اولى تجاه اعادة الحياة الى السينما العراقية المتوقفة منذ اكثر من 20 عاما بعد ان كانت سبعينيات القرن الماضي الانطلاقة القوية لها. وبرزت خلال عروض المهرجان تجارب شبابية مميزة تقدمت بعض الاعمال الجادة في مقدمتها فيلم "اللعبة انتهت" لاصغر مخرج مشارك في المهرجان وهو المخرج امير صباح، والذي حاز على تكريم خاص من لجنة الحكام. يتناول الفيلم الاثار السلبية التي تتركها لعب الاطفال المأخوذة عن معدات حربية في هدم خيال الطفل لتزرع مكانه خيالا للدمار والقوة الغاشمة. ويقول صباح (17 عاما) "قصة الفيلم تدور حول طفل في عمر عشر سنوات، يحول بيته الى مسرح كبير من اللعب العسكرية والدبابات والاسلحة والقنابل ويحلم بقيادة معركة شرسة لكنه سرعان ما يستفيق على صوت انفجار حقيقي هائل يدمر كل ما يحيطه من لعب مستوحاة من الة الحرب والدمار". ونال الفيلم استحسان واعجاب جميع المشاركين في المهرجان كونه مثل تجربة واعدة على الصعيد السينمائي. ويضيف المخرج الشاب "انجزت الفيلم بجهودي الشخصية واستخدمت الة التصوير الخاصة بي لاخراج الفيلم". من جهته، اعتبر النائب العراقي مثال الالوسي الذي شاهد عددا من الافلام، ان "المهرجان دعوة لنشر قيم الثقافة وخصوصا المتصلة بالعمل السينمائي الذي يلعب دورا مؤثرا في صياغة الخطاب الانساني الحياتي". واضاف الالوسي الذي حضر حفل الاختتام ان "هذه الاجواء الثقافية تعكس الامل بثقافات ترفض قوى الظلام التي تريد العودة بالعراق الى ما وراء".


Thursday, December 27, 2007



الحق في حياة آمنة مستقرة
انطلاق مهرجان بغداد السينمائي في دورته الثانية

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عبد الجبار العتابي من بغداد:تحت شعار (الحق في حياة آمنة مستقرة) ووسط حضور كبير من اهل السينما وعشاقها والفنانين والاعلاميين، انطلقت صباح (الاربعاء) الموافق 26-12-2007 في القاعة الكبرى لفندق فلسطين ميرديان وسط بغداد، فعاليات مهرجان بغداد السينمائي الدولي الثاني الذي تنظمه جمعية (سينمائيون عراقيون بلا حدود) وترعاه قناة (الحرية) الفضائية، ارتسمت فيه البهجة على الوجوه التي استبشرت خيرا بأقامة المهرجان وان كان على جسد السينما العراقية المسجى بين الاهمال والظروف والنسيان والجراح، وكان التناغم بين الحاضرين جميلا وهم يستذكرون ماضي هذه السينما ويتجاذبون اطراف الاحاديث حول نهضتها، وحول المديات القريبة والبعيدة لها، بدأ المهرجان بعزف موسيقي على العود قدمه احد العازفين الشباب، ثم ألقى الدكتور عمار العرادي رئيس المهرجان ورئيس الجمعية كلمة حيا فيها الحضور من عشاق السينما وسحرها وجاء فيها : ( ها نحن نلتقي مرة اخرى مع العالم، واستطعنا معكم لاول مرة في تاريخ بغداد المعاصر ان تتكرر فيها دورة ثانية تحتفي بالسينما، السينما لغة العصر وكتابة المستقبل وسط دهشة الناس ودهشة المخلصين والمعنيين بالسينما وشأنها الثقافي والتي وردت الينا مستعلمة ومستفسرة وهي ترهف الحس الى صوتنا الانساني وسط هذا الضجيج والعنف الدموي المستبيح لحياة اهلنا واحبتنا، والاخبار الموجعة ومشاهد الاذلال في تصوير انساننا العراقي النبيل)، واستطرد العرادي في كلمته شاكرا الجهود الخيرة وخص منها الراعي الرئيسي للمهرجان قناة الحرية ومستعرضا جهود منظمة (سينمائيون عراقيون بلاحدود ) التي تأسست عام 2004 من اجل التأكيد على من خلال العمل الجاد على مفاهيم المجتمع المدني الناشط واللاشخصاني بأرقى صوره الحضارية لخدمة المجتمع والاختصاص وان تحقق اهدافها المرسومة والمضي في نهجها الذي جاءت من اجله على وجه التحديد بـأنتاجها الافلام )، واضاف العرادي : (ان ما يميز الدورة هذه هو الزيادة في حجم المشاركة العراقية اذ بلغت اكثر من ثلاثين بالمئة من نسبة الدول المشاركة، وهذا ما يجعلنا اكثر سعادة لاننا نقترب من رسالة المهرجان في تحفيز ومنافسة السينمائيين العراقيين في كل دورة تقام هنا في بغداد، وفي نفس الوقت نأسف غاية الاسف عن عدم قبول قبول افلام بعض الاخوة العراقيين لوضوح فقر الانتاج المزمن في السينما العراقية، كما نأسف ونعتذر للاخوة السينمائيين العراقيين الذين تأخرت افلامهم في الوصول الى المهرجان للحد الذي لا يمكننا انتظارهم والسبب يعود الى ضيق وقت التحضير) ثم القت السيدة فيروز حاتم المدير التنفيذي للمهرجان كلمة قالت فيها : ( ان دعم الانتاج السينمائي سيكون له التأثير الاكبر على بناء الشخصية الانسانية العراقية، ثم ألقى الدكتور عقيل مهدي عميد كلية الفنون الجميلة ورئيس لجنة التحكيم كلمة اشار فيها الى اهمية السينما في الحياة واهمية المهرجان الذي يحمل اسم بغداد في هذه الظروف، شكرا من اسهم في اقامة المهرجان ومن رعاه، وقال مهدي : (ان هذه اللحظات هي لحظات نادرة في تاريخ العراق السينمائي، فبعد ان تخطى المهرجان دورته الاولى ينعقد هذا المهرجان بدورته الثانية رغم كل الصعوبات ) واشار الى ان لجنة التحكيم المكونة من عقيل مهدي وبرهان الشاوي وعلاء المفرجي وصباح مهدي وطارق الجبوري وعبد الهادي مبارك ومهدي عباس هي من دعاة السينما العراقية الجادة، وانهم ينظرون في جمالية الفلم بمنظور مستقبلي لان جل المشاركين في هذا المهلاجان هم من الشباب والذين يرسمون جيلا جديدا للسينما العراقية في ابتكار طرائق سينمائية)، بعد ذلك افتتحت عروض الافلام الصباحية وكانت على التوالي : ذبذبة مفقودة للمخرج العراقي صابر شابي والتسا
وابدى الحضور سعادتهم بالمهرجان الذي اعاد الى الاذهان تلك الاحتفاليات الجميلة التي تشهدها فنادق بغداد وكون المهرجان يخص السينما الغائبة عن المشهد الثقافي العراقي، واعدوه كلمة في اول السطر من كتاب جديد للسينما العراقية في محاولاتها الرامية الى استعادة وجودها، وقال الناقد السينمائي مهدي عباس وعضو اللجنة التحكيمية : ان هذا المهرجان يجيء تعبيرا عن الرغبة من الشباب وعشاق السينما في الانطلاق مجددا في عالم السحر والمتعة، وان القدرة العراقية ستكون فائقة اذا ما توفرت لها المناخات الملائمة للانتاج وتوفرت لها التقنيات، وهذا المهرجان هو جهد طيب يحسب لمن تبنوا فكرته لاسيما ان في العراق حب كبير للسينما، اما المخرجة سرى عباس فقالت : هذا المهرجان يمثل الكثير للمخرجين المشاركين فيه، فهو وسيلة تحفيز مثالية لهم لتفادي الاخطاء واستثمار النجاح، وهو خطوة نحو تأسيس جديد لثقافة السينما، وارج وان تنتبه الشركات والقنوات الفضائية الى الفن السابع وايلائه الاهمية من اجل تكون لدينا سينما عراقية تنطلق في آفاق العالم الرحبة.يذكر ان مجموع الافلام المشاركة في المهرجان هي (65) فيلما ما بين روائي وروائي قصير ووثائقي ورسوم من (15) دولة عربية واجنبية.
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